Ce sont à la fois des marques de pouvoir et des outils économiques. L’architecture des pigeonniers est variée : en pierre, ils sont carrés, circulaires et parfois même hexagonaux. Certains sont bâtis en pans de bois et coiffés d’un lanterneau.
Ce que l’on appelle « pigeonnier de plein champ » est la plupart du temps une réserve de grain ou « garde-pile ». On éloigne les grains des autres bâtiments agricoles pour les préserver du risque d’incendie et on les stocke dans une construction isolée spécifique.
Il existe cependant des pigeonniers véritables dont l’ensemble du volume est entièrement dévolu aux pigeons. Les nids de pigeons sont généralement des petites corbeilles en osier accrochées aux parois ou des petites niches ménagées dans les murs. Ces pigeonniers-là étaient souvent associés à des grosses exploitations agricoles seigneuriales.
Les pigeons étaient essentiellement élevés pour leur production de colombine. Cet engrais avait tant de valeur qu’on le partageait entre héritiers, lors des successions, au même titre que les terres et les immeubles.
Aujourd'hui désaffectée, cette élégante bâtisse a, sans doute, été construite sous l'Ancien Régime. En effet, par son aspect élancé, qui rappelle une tour, ses larges ouvertures sur deux niveaux, ce colombier a tout d'une construction seigneuriale.
A la fois marque de pouvoir et outil économique, ce pigeonnier permettait de récupérer un engrais naturel très apprécié : la fiente de pigeon. Pour ce faire, les murs sont percés, à intervalle régulier, de petites cavités circulaires, abritant des vases en grès, servant de nids douillets pour les pigeons. (propriété privée)
De son vrai nom Rhodes, ce pigeonnier est sans doute le plus ancien de la commune. Car il prote le nom d'un ordre de chevalerie vénérable, les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui possédaient de nombreux biens dans les environs.
Chassés de Terre Sainte, à la fin des croisades, ces chevaliers, après s'être emparés de l'île de Rhodes en prirent le nom, de 1309 à 1522. On peut donc supposer que ce pigeonnier, encore en état, date de cette période.
(propriété privée)
Au cœur de la région géologique du Limargue, qui n'est pas avare de sources, cette fontaine est située près des eaux dormantes d'un étang depuis longtemps utilisé par les hommes pour abreuver les troupeaux.
C'est sans doute au XIX siècle, l'âge d'or de l'agriculture quercynoise qu'une exploitation plus rationnelle de l'eau a été mise en place à l'aide d'une pompe mécanique, pouvant aussi servir à l'alimentation humaine
Ce site a été conçu avec Jimdo. Inscrivez-vous gratuitement sur https://fr.jimdo.com